jeudi 15 janvier 2015

Quelques avis de La fée du bois

La fée du bois

Quelques-uns de ses amis ont beaucoup apprécié cette oeuvre.

Une d'entre elle y tient beaucoup, et l'a même lu deux fois. Dernièrement, elle lui a dit qu'elle l'a lu une troisième fois ! Elle a même l'intention de le lire une quatrième fois.

Un autre n'avait pas très bien saisi l'histoire au début, mais en lisant la suite, la compréhension est venue toute seule. Au fur et à mesure qu'il lisait, il a été, de plus en plus, pris dans l'histoire. Il a plongé dedans. Il a beaucoup aimé tous les chapitres sur lesquels il a été questionné. 

La soeur de ce dernier pense qu'au début, l'histoire est un peu désordonnée, mais s'arrange au fur et à mesure qu'on lit l'histoire.

Et son frère pense un peu la même chose, au début, l'histoire est un peu désordonnée, mais s'arrange par la suite.





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La fée du bois

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dimanche 11 janvier 2015

La fée du bois Chapitre 1


The-Hien DANG
La fée du bois


Chapitre 1
Le village de « Féerie »


La jeune Marie Lafleur vivait avec ses parents à Féerie. C’était un petit village qui se trouvait dans un pays lointain. C’était un endroit paisible où les habitants vivaient très heureux.
Marie était une fille douce, aimable et généreuse. Elle avait beaucoup d’amies qui l’aimaient profondément.
Malgré tout, elle se tourmentait sans cesse car elle désirait trouver un fiancé, mais aucun des garçons du village ne lui convenait. Ses parents lui ayant défendu de s’éloigner du village, elle leur demandait souvent conseil, mais ils ne savaient que lui répondre.
Alors que la journée débutait et que Marie se rendait au lycée, elle rencontra sa meilleure amie en chemin, Évelyne Lafraise. Elles pouvaient toujours se confier l’une à l’autre, sur n’importe quel sujet, et depuis longtemps, Évelyne avait remarqué les tourments de Marie. Ce matin, elle la questionna :
– Bonjour, Marie ! Comment vas-tu ? Quelle drôle de coïncidence
de se rencontrer d’aussi bonne heure ! dit Évelyne.
– Bonjour, Évelyne ! Moi, ça va… Mais, heu… répondit Marie.
– Mais quoi ? Tu as quelque chose à me dire ? demanda Évelyne.
– Non, non ! Je n’ai rien à dire, et tout va très bien ! annonça Marie

– Allons, ne fais pas la timide ! Je vois bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas, je l’ai remarqué depuis longtemps ! Qu’est-ce que tu caches ? Est-ce important ? Est-ce un secret ? Tu sais bien que tu peux tout me dire ! insista Évelyne.
Marie hésita un moment et finalement, ne répondit rien à son amie, la regardant et hochant la tête. Évelyne n’insista pas davantage, pensant reprendre l’affaire une autre fois, mais elle avait compris qu’il s’agissait sûrement de quelque chose de très sérieux. Seulement, elle ne comprenait toujours pas pourquoi, son amie ne voulait pas lui expliquer son problème, ainsi, elle aurait peut-être pu lui venir en aide.
Les deux amies poursuivirent leur chemin jusqu’au lycée dans un parfait silence.
Arrivées à leur destination, elles retrouvèrent leurs autres amies et aussitôt, Marie partit dans un coin pour se replonger dans ses tourments, seule.
Pendant ce temps, Évelyne interrogea une autre amie, Nadia Dupont :
– Bonjour, Nadia ! dit Évelyne.
– Bonjour, Évelyne ! Tu veux me dire quelque chose ? demanda Nadia.
– Oui ! Sais-tu ce qui tracasse autant Marie, ces derniers temps ?
questionna Évelyne.
– Pas du tout ! Je suis désolée, mais je me suis posée la même question ; il y a quelque chose qui la trouble, répondit Nadia.
– En effet, ça se voit ! Nous pourrions poser la question à ses parents, ils savent peut-être quelque chose, proposa Évelyne.
– C’est une idée, nous irons les voir après les cours, d’accord ? dit Nadia.
– D’accord ! Nous irons après les cours, accepta Évelyne.
Enfin, les trois filles s’installèrent dans la salle de classe et attendirent leur professeur qui ne tarda pas à arriver. Tous les élèves suivirent attentivement le cours de Monsieur Jacques Lalettre, le professeur de langues, excepté notre amie Marie qui était un peu perturbée, heureusement, ce trouble ne lui causa aucun dommage.

La matinée se poursuivit sans le moindre incident. Puis, arriva l’heure du déjeuner. Marie mangea avec ses camarades, sans rien dire, et son étrange attitude commençait vraiment à inquiéter ses amies. Pendant le repas, elles parlèrent ensemble justement de cela. Néanmoins, pendant leur discussion, Marie ne prononça pas le moindre mot et les laissa discuter sans les interrompre, ni protester. Elle semblait être ailleurs, car elle ne faisait plus tellement attention à ce qui se passait autour d’elle, ce qui troublait davantage ses amies.
L’après-midi se déroula comme la matinée, sans incident et sans problème, mais, Monsieur Jacques gardait toujours un oeil sur Marie. 
On aurait dit qu’il ne pouvait pas détacher ses yeux d’elle. Avait-il remarqué quelque chose ? Se posait-il les mêmes questions que les amies de Marie ?
C’était un mystère à élucider, mais comment faire sans être trop indiscret !
Pour le moment, nos amies n’osèrent pas poser la moindre question à Monsieur Jacques, elles préféraient attendre encore, le temps d’en savoir un peu plus.
La cloche sonna, il était l’heure de rentrer à la maison.
Comme prévu, Évelyne et Nadia rangèrent leurs affaires et se rendirent chez Marie.
Une fois arrivées sur place, Évelyne et Nadia qui avaient précédé Marie, frappèrent à la porte, ce fut la mère de Marie qui ouvrit. Voyant les deux amies de sa fille, elle les accueillit chaleureusement, les emmena au salon et leur demanda quelle était la raison de leur visite.
– Bonjour, Évelyne ! Bonjour, Nadia ! Que se passe-t-il ? Auriez-vous un problème avec Marie ? Ou peut-être quelque chose d’autre ? demanda Madame Lafleur.
– Bonjour, Madame Lafleur ! répondit Évelyne. Effectivement, nous avons un problème avec Marie qui angoisse tout le monde. Qu’est-ce qu’elle a ? Elle a toujours l’air d’être ailleurs ! On dirait aussi qu’il y a quelque chose qui la tracasse, mais quoi ? Elle ne veut pas du tout nous le dire. Est-ce qu’elle a des ennuis ? Nous aimerions bien savoir ! En l’apprenant nous pourrions éventuellement l’aider, qu’en dites-vous ? Est-ce que vous savez quelque chose ?
– C’est ça qui vous angoisse ? Eh bien, son tourment est causé par la recherche d’un fiancé, déclara Madame Lafleur.
– La recherche d’un fiancé ? C’est tout ? demanda Nadia.
– C’est tout ! acquiesça Madame Lafleur.
– Mais, il y a plein de garçons dans le village ! dit Évelyne. Elle pourrait très bien trouver son bonheur parmi eux, non ?
– Non ! D’après ce qu’elle nous a dit, aucun garçon du village ne lui convient ! C’est pour cela qu’elle est tout le temps tourmentée, annonça Madame Lafleur.
– Vraiment aucun garçon du village ? questionna Évelyne. Mais alors, comment faire afin de ne pas nous éloigner du village !
– Comment faire ? Ça, je n’en sais rien ! Mais il faudra trouver une solution, dit Madame Lafleur.
– Ça risque d’être plutôt difficile ! soupira Nadia.
Les deux amies ayant obtenu la réponse à la question qu’elles se posaient, ramassèrent leurs affaires et partirent pour rentrer chacune chez elle.
Sur le chemin, Nadia vit un camion de déménagement arriver. Curieuse de voir ce qui se passait, elle se rendit sur les lieux et aperçut son cousin Richard Duhaut en train de transporter des valises dans une maison qui était en vente. Elle alla le voir et lui demanda ce qu’il faisait.
Il lui répondit que leurs parents avaient discuté ensemble pour qu’il vienne s’installer au village de Féerie avec ses parents. Nadia en fut ravie !
La mère de Richard sortit de la maison pour aller chercher d’autres affaires.
Nadia lui adressa la parole :
– Bonjour, Tante Simone ! dit Nadia.
– Oh ! Bonjour, Nadia ! s’étonna Madame Duhaut.
– Dis-moi Tante Simone, il paraît que vous venez vous installer ici, à Féerie. Est-ce que c’est vrai ? demanda Nadia.
– Oui, c’est vrai ! Comme tu peux le voir, nous sommes en train d’emménager, répondit Madame Duhaut.
– C’est formidable ! Maintenant, nous serons toujours ensemble ! dit Nadia.
– Oh ! Tu sais, nous pourrons faire bien des choses ! annonça Richard.
– Faire des choses ? Quels genres de choses, Richard ? questionna Nadia.
– Ça, nous le verrons plus tard. Pour le moment, réjouis-toi de mon arrivée ici ! dit Richard.
– En attendant, est-ce que tu pourrais nous laisser, Nadia ? Nous avons encore de nombreuses affaires à ranger ! affirma Madame Duhaut.
– Oui, bien sûr, Tante Simone ! Bon courage, au revoir et à la prochaine ! répondit Nadia.
– Au revoir, Nadia ! dirent ensemble Richard et sa mère.
En rentrant chez elle, Nadia annonça la nouvelle à ses parents. La mère de Nadia en était bien plus enchantée que son mari ! Pensant à cet emménagement, Nadia raconta à ses parents la petite conversation qu’elle avait eue avec Richard et sa Tante Simone. Le récit terminé, Madame Dupont envoya Nadia faire ses devoirs d’école, auxquels elle ne pensait même plus, emportée par cet événement. 
Partie dans sa chambre, Nadia fit beaucoup d’efforts pour faire ses devoirs de mathématiques, mais c’était difficile pour elle ! Elle avait du mal à s’en sortir ! Mais que pouvait-elle faire ?
Le lendemain, en allant au lycée, Nadia rencontra Richard et sa Tante Simone qui s’y rendaient également. Ils firent le reste du chemin ensemble en discutant. Arrivés au lycée, alors que Nadia allait en classe, Richard et sa mère se rendirent au bureau du directeur, Monsieur François Ledroit, pour
l’inscription de Richard.
Les formalités prirent beaucoup de temps. Par le plus grand des hasards, Richard fut placé dans la même classe que sa cousine. Cependant, il ne s’en doutait pas !
Les formalités terminées, Richard et Madame Duhaut quittèrent le lycée.
Sur le chemin du retour, Richard entra dans une librairie où il acheta quelques livres concernant la région. 
Rentré à la maison, il alla dans sa chambre qui était encore mal rangée, s’installa à son bureau et commença à étudier les livres qu’il venait d’acheter.
Cette étude ne semblait pas l’ennuyer. D’ailleurs, il ne s’en lassait pas, les sujets de ces livres l’intéressaient infiniment. Pendant ce temps, Monsieur et Madame Duhaut continuèrent à ranger leurs affaires, afin de finir leur emménagement.
Quelques jours passèrent. Évelyne annonça enfin à ses amies quel était le problème de Marie ainsi que l’obstacle à franchir. Personne n’avait encore d’idée à proposer pour aider leur amie Marie. En attendant que les cours commencent, elles se creusaient toutes la tête afin de trouver une solution et pendant une demi-heure elles réfléchirent. C’est alors que le jeune Richard Duhaut, entré aujourd’hui dans la classe, s’approcha du groupe et leur adressa la parole.
Il commença par les interroger sur le sujet de la conversation qu’il avait partiellement suivie, mais les filles refusèrent de répondre à ses questions, pensant que l’affaire ne le concernait pas, surtout pour
quelqu’un qu’elles ne connaissaient pas ! Il insista davantage, en assurant qu’il pourrait les aider, mais que pour cela, il avait besoin de plus de précision sur le problème.Les filles le trouvèrent plutôt curieux pour une chose qui ne le regardait pas.
Soudain, Nadia tout essoufflée rejoignit le groupe et demanda à ses amies ce que Richard voulait ; elles n’eurent pas le temps de lui répondre car la cloche sonna ; Monsieur Jacques arriva et fit entrer ses élèves dans la salle de classe, les yeux posés sur Marie, la regardant d’un air interrogatif, puis il aborda ses cours. Intrigué par l’attitude de son élève, il interrogea Marie pour qu’elle résolve un exercice, cette dernière n’eut aucune difficulté pour répondre aux questions, ce qui surprit Monsieur
Jacques et toutes ses amies.
À l’heure du déjeuner, avant de se rendre au réfectoire, Évelyne prit son courage à deux mains et alla parler à Monsieur Jacques du problème qui tracassait Marie :
– Alors, elle cherche un fiancé ? Et aucun des garçons du village ne lui convient ? demanda Monsieur Jacques.
– Oui, Monsieur Jacques ! L’ennui, c’est que nous n’avons pas l’autorisation de trop nous éloigner du village, annonça Évelyne.
– Hum, c’est une difficulté à éliminer si nous voulons lui trouver un fiancé hors de Féerie.
Écoute, ma petite Évelyne, ce soir, je vais voir dans mes livres de culture sur la région, et je t’apporterai la réponse le plus rapidement possible, s’il y a une solution à ce problème, ou si c’est sans espoir, mais ça pourrait me prendre un bon moment. En attendant, essayez d’en discuter entre vous, cela pourrait nous donner des idées ou nous mettre sur la voie, affirma Monsieur Jacques.
– Bien, Monsieur Jacques ! Mais faut-il en parler à Marie ? demanda Évelyne.
– Non, surtout pas ! Tant que nous n’aurons pas trouvé une éventuelle solution, ne lui dites rien ! Maintenant, allons déjeuner ! dit Monsieur Jacques.
Ils partirent ensemble au réfectoire. Arrivés sur les lieux, tout le monde était en train de discuter en groupe, ne pensant guère à manger ce qu’il y avait dans leur assiette. Monsieur Jacques et Évelyne furent servis à l’entrée du réfectoire car il restait encore suffisamment de nourriture.
Ils s’installèrent et déjeunèrent.
Finalement, quand le repas fut terminé, le temps était passé, il ne restait qu’environ une vingtaine de minutes, avant que les cours ne reprennent. Monsieur Jacques et Évelyne furent les derniers à terminer leur repas.
La cloche sonna et les professeurs avec leurs élèves retournèrent dans leur salle de classe respective.
Mademoiselle Jeanne Lechiffre, le professeur de sciences, donna son cours de mathématiques habituel. Elle avait été mise au courant par Monsieur Jacques de l’obstacle que Marie n’arrivait pas à franchir, mais elle ne fit rien remarquer.
L’heure de la sortie arriva. Tous les élèves prirent leurs affaires et quittèrent l’école. Les amies de Marie sortirent ensemble et après s’être un peu éloignées de l’établissement, elles reprirent leur conversation concernant Marie. Richard les rejoignit et leur demanda leur accord pour se joindre à elles. La plupart refusèrent encore de donner leur accord, quand Nadia intervint subitement en disant qu’elles pouvaient lui faire confiance. Le groupe fut étonné par l’intervention si soudaine de Nadia, elles se mirent alors à l’interroger :
– Comment sais-tu que nous pouvons lui faire confiance ? Il me semble qu’il n’habite pas dans notre village depuis bien longtemps ! répliqua Évelyne. D’ailleurs, c’est la première fois que je le vois dans
notre classe !
– Je sais qu’on peut lui faire confiance, parce que c’est mon cousin ! affirma Nadia.
– Ton cousin ? Tu ne nous l’avais jamais dit ! Et est-ce que nous pouvons vraiment lui faire confiance  ? demanda Évelyne.
– Oh, oui ! C’est un garçon très intelligent et je suis sûre qu’il pourrait nous aider pour trouver une solution au problème de Marie ! déclara Nadia.
– Donc, tu penses qu’il serait bon de le faire venir parmi nous ? questionna Évelyne.
– Absolument ! Je pense même qu’il pourrait nous être utile dans bien d’autres affaires ! annonça Nadia.
– Bon, d’accord ! Nous le faisons entrer dans le groupe. Mais si nous avons des ennuis avec lui, ce sera toi la responsable ! Est-ce que tu es prête à prendre cette responsabilité ? demanda Évelyne.
– C’est entendu ! J’accepte, mais il ne nous posera aucun ennui. Tu verras quand tu auras fait sa connaissance, tu lui demanderas souvent son aide ! répondit Nadia.
Richard entra donc dans le groupe des amies de Marie, et Évelyne lui expliqua quelle était la situation et ce qu’elles désiraient faire pour elle. Richard réfléchit un petit moment puis il eut une idée qui pourrait les aider à réaliser le souhait de Marie. Ce n’était pas assuré, mais pour le moment, il n’y avait pas d’autre solution. Alors, les filles acceptèrent d’écouter la proposition de Richard, car elles-mêmes n’avaient rien à proposer, pas la moindre petite idée !
Qui pourrait les aider dans l’immédiat, si ce n’est Richard ? Monsieur Jacques pouvait leur apporter de l’aide, mais il avait bien précisé à Évelyne qu’elle devait d’abord en parler avec ses amies. Et c’est ce qu’elle fit en acceptant d’écouter Richard. Évelyne et ses amies furent alors tout ouïe à l’égard de ce que ce dernier avait à dire. 
Richard avait eu l’accord de toutes les jeunes filles présentes pour l’écouter, mais il hésitait quand même pour proposer son idée. 
Son idée venait de son étude des livres qu’il avait achetés. Il demanda aux filles si elles connaissaient bien la région. Car dans ses livres, il avait appris beaucoup de choses intéressantes.
Évelyne répliqua :
– Évidemment, que nous connaissons la région ! Nous habitons ici depuis longtemps ! protesta Évelyne.
– Calme-toi, Évelyne ! Si Richard nous demande ça, ça signifie qu’il a peut-être découvert quelque chose que nous ne savons pas ! expliqua Nadia.
– Tu aurais trouvé quelque chose d’intéressant et de peu connu ? demanda Évelyne.
– Oui ! Aujourd’hui, c’est mon premier jour au lycée de Féerie. Mais je suis arrivé, il y a déjà quelques jours ! Chez moi, j’ai étudié beaucoup de livres sur la région, répondit Richard.
– Tu as étudié des livres sur la région ? Et qu’est-ce que tu as trouvé ? questionna Évelyne.
– Avant de vous en parler, j’aimerais avoir un petit renseignement. Si j’ai bien compris vos explications, il parait que vous ne pouvez pas trop vous éloigner du village, est-ce exact ? demanda Richard.
– Oui, Richard ! C’est juste ! C’est même cela qui nous ennuie ! Nous pouvons encore aller dans les alentours, mais pas trop loin ! affirma Nadia.
– Pas trop loin ? Il va falloir que je fasse des vérifications avant de vous proposer mon idée ! déclara Richard.
– Fais comme tu veux ! Moi, ça m’est complètement égal ! dit Évelyne.
– Tu ne devrais pas dire ça, Évelyne ! Je compte sur toi, Richard ! annonça Nadia.
– Je ferai de mon mieux, Nadia ! répondit Richard.
– J’en suis sûre ! dit Nadia.
La conversation prit alors fin, et chacun rentra chez soi.
Tandis que Richard partait, Nadia le rappela. Il fit demi-tour, et interrogea sa cousine pour savoir ce qu’elle voulait. Elle lui répondit que l’autre jour, lors de son arrivée dans le village, il y avait eu des exercices
de mathématiques. Et les sciences, c’était justement son point faible…
Et ce soir, il y avait encore d’autres exercices de mathématiques pour les devoirs. Est-ce qu’il pourrait l’aider à faire ces exercices ? Ils étaient dans la même classe, remarqua Nadia. Alors, ils pouvaient très bien faire les devoirs ensemble ! 
Richard ne refusa pas d’apporter son aide à sa cousine.
Ils se rendirent donc ensemble chez Nadia. Arrivés à la maison, lorsque Madame Dupont vit Richard, elle fut ravie. Cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus :
– Bonjour, Tante Patricia ! dit Richard.
– Bonjour, Richard ! Quel bon vent t’amène chez nous ? demanda Madame Dupont.
– Oh ! Je suis dans la même classe que Nadia ! Et elle a demandé mon aide pour faire les devoirs de mathématiques, car elle aurait quelques difficultés pour ça ! répondit Richard.
– Tu sais, les sciences, ce n’est vraiment pas le point fort de Nadia ! Elle a même plutôt tendance à avoir de mauvaises notes et de mauvaises appréciations dans ces matières ! affirma Madame Dupont.
– Ne t’en fais pas, Tante Patricia ! Je saurai très bien l’aider pour ça ! Cela ne me pose aucun problème ! assura Richard.
– Alors, bon courage, mon garçon ! encouragea Madame Dupont.
– Merci, Tante Patricia ! Est-ce que je pourrais passer un coup de fil à ma mère ? demanda Richard.
– Oui, bien sûr ! Vas-y ! acquiesça Madame Dupont.
Richard partit au salon et décrocha le téléphone. Ne connaissant pas encore très bien le numéro de téléphone de sa nouvelle maison, il eut quelques hésitations.
Chez lui, l’emménagement était terminé, tout était propre, rangé et installé. Madame Duhaut se reposait. Le téléphone sonna. Madame Duhaut dut se lever pour aller décrocher le téléphone. Qui pouvait bien appeler à cette heure ?
– Allô ? dit Madame Duhaut.
– Allô, Maman ? C’est moi, Richard ! répondit celui-ci.
– C’est toi, Richard ? Que veux-tu me dire pour téléphoner ? demanda Madame Duhaut.
– Je suis chez Tante Patricia, Maman ! Nadia a des difficultés dans les matières scientifiques, alors elle m’a demandé de l’aider à faire les devoirs pour demain. Je ne sais pas combien de temps cela va mettre, mais je serai de retour pour le dîner ! affirma Richard.
– Très bien ! Mais ne tarde pas trop ! dit Madame Duhaut.
– Non, non Maman ! Ne t’inquiète pas ! annonça Richard.
Richard raccrocha le téléphone et rejoignit sa cousine en lui disant que le problème était réglé.
Ils partirent dans la chambre de Nadia, et quand toutes leurs affaires furent prêtes, ils commencèrent par reprendre la leçon. Avec patience et courage, Richard expliqua une seconde fois la leçon de mathématiques à Nadia, qui ne l’avait pas comprise en classe.
Mais avec les explications simplifiées de Richard, Nadia intégra plus facilement la leçon.
Richard poursuivit ses explications et finalement, Nadia comprit toute la leçon.
À présent, il passa aux exercices. Il commença par lui donner les premières réponses en lui expliquant l’exercice. 
Il lui demanda de répondre aux questions suivantes. Cette fois-ci, Nadia s’en sortit mieux que d’habitude. Néanmoins, elle fit encore des fautes. Malgré les difficultés de Nadia, Richard n’eut aucun mal pour lui expliquer ses erreurs.
Le premier exercice terminé, il lui demanda de faire les autres, toute seule !
Cela l’effraya un peu, mais avec les encouragements de son cousin, elle fit des efforts pour les faire. Quand elle termina le dernier exercice, au bout d’un bon moment, Richard les corrigea avec sa cousine. Pour comprendre ses erreurs, les explications de Richard étaient plus claires que celles de Mademoiselle Jeanne, pensait Nadia. 
Enfin, les devoirs de mathématiques étaient finis ! Ce qui soulagea fortement Nadia !
Ils firent la suite des devoirs ensemble, bien que Nadia n’ait pas besoin de l’aide de Richard pour cela.
Lorsque le tout fut terminé, Nadia remercia son cousin qui rentra chez lui.
Quand Richard frappa à la porte, ce fut son père qui ouvrit. Il était déjà rentré et il avait été mis au courant par sa femme de la raison du retard de leur fils.
À peine entré et découvert, Richard partit dans sa chambre et reprit l’étude des livres sur la région. Pour trouver de nouvelles informations, des détails importants… Il lisait, cherchait, étudiait et réfléchissait.
Il passait d’un livre à un autre, étudiait les cartes… Parfois étudiant deux documents en même temps, se trouvant dans deux livres différents ou à des pages différentes. Il revenait en arrière…
Bref, il cherchait une solution pour le problème de Marie. 
Tout à coup, Madame Duhaut appela son fils car il était l’heure de dîner !
À table, Monsieur Duhaut questionna Richard pour savoir comment s’étaient déroulés les devoirs qu’il avait faits avec Nadia. Richard raconta à ses parents comment il l’avait aidée pour lui expliquer la leçon de mathématiques et pour faire les exercices.
Il parla également des difficultés de Nadia en mathématiques. Le mal qu’elle avait pour intégrer les leçons. Mais grâce à lui, elle avait pu comprendre la dernière.
Était-ce parce qu’elle ne comprenait pas les explications de Mademoiselle Jeanne ou était-ce pour une autre raison ? Cela, Richard n’en avait aucune idée !
Après le dîner, Richard retourna dans ses livres. Il trouva quelques informations intéressantes, mais qu’il fallait contrôler.
Monsieur Duhaut conseilla à son fils de se laver les dents et de se changer tout de suite. Comme cela, il aurait tout le temps qu’il voudrait pour étudier, avant d’aller dormir. Richard suivit le conseil de son père. Puis il replongea dans ses livres.
Il trouva encore d’autres détails intéressants, mais qui étaient un peu vagues.
Plus tard, Madame Duhaut vint dire à son fils, qu’il était l’heure de se coucher.
Richard rangea donc ses livres, prépara ses affaires d’école et partit dormir. Cette longue étude l’avait épuisé, en plus de l’aide qu’il avait apportée à Nadia pour faire les devoirs ! Cette nuit, il dormit alors comme une marmotte !
Le lendemain matin, lors de son réveil, il était remis d’aplomb. Il se changea vite fait, et alla prendre son petit-déjeuner. Sa mère lui demanda s’il avait bien dormi. Sa réponse ne pouvait être que positive !
Puis il partit pour le lycée. Soudain, il vit Nadia qui semblait être très pressée. Elle courait jusqu’à bout de souffle !
Richard la rejoignit et lui demanda pourquoi elle courait comme ça ! Nadia répondit qu’aujourd’hui, les portes du lycée fermaient plus tôt que d’habitude, à cause de quelques réunions. En entendant cela,
Richard se mit à courir comme Nadia qui était déjà partie ! La course fut fatigante, néanmoins, Richard et Nadia arrivèrent à temps au lycée.
Entrés en classe, les cours n’avaient pas encore débuté. Évelyne demanda à Richard s’il avait fait ses vérifications ou s’il avait trouvé d’autres informations intéressantes.
Nadia protesta, en disant à Évelyne qu’elle ne laissait pas suffisamment de temps à Richard pour qu’il puisse faire ses recherches.
Richard répondit à Évelyne qu’il avait trouvé d’autres informations, mais qu’il avait l’intention de faire ses contrôles aujourd’hui. Car la veille, il avait été trop occupé pour les faire.
Elle lui demanda qu’est-ce qui l’avait occupé, hier. Il regrettait de ne pas pouvoir le lui dire, mais selon lui, c’était personnel. Évelyne fut assez mécontente de cette réponse. Elle interrogea alors
Nadia pour savoir si elle savait quelque chose. Nadia répondit qu’elle savait quelle était la cause de cet empêchement, mais elle répondit également que c’était personnel.
Cette réponse de la part de Nadia, mécontenta davantage Évelyne qui voulait savoir !
Mademoiselle Jeanne arriva en salle. Tous les élèves se mirent à leur place et le cours de sciences physiques put commencer. 
En observant Nadia, Richard remarqua que le cours semblait l’ennuyer. Il pensait aussi qu’elle ne devait pas comprendre grand-chose de la leçon. Il devra sans doute encore l’aider à apprendre et comprendre la leçon de sciences physiques !
Une heure de cours passa. Ensuite, Mademoiselle Jeanne passa aux exercices de pratique. Quand
elle annonça que les élèves pouvaient se mettre par groupe de deux, Nadia se mit immédiatement avec Richard.
Mademoiselle Jeanne donna tout le matériel nécessaire à ses élèves et les exercices sur trois feuilles de papier photocopiées. Richard commença les exercices de travaux pratiques en expliquant à Nadia ce qu’il fallait faire. Elle l’écoutait attentivement et avait l’air d’être moins ennuyée.
Mais, pris par les exercices et ses explications, Richard ne le remarqua pas. Ensemble, ils firent les exercices, les uns après les autres. 
Évelyne s’était mise avec Marie. Mais, ni l’une, ni l’autre ne fit preuve de beaucoup d’ingéniosité. Elles étaient même plutôt perdues dans les exercices. En regardant Nadia, Évelyne vit qu’elle avait avancé dans les travaux. Mais comment avait-elle fait pour s’en sortir ? D’habitude, elle était perdue, bloquée dans les exercices, comme elle ! Que s’était-il passé pour qu’elle s’en sorte ?Malheureusement, alors que Richard et Nadia avaient fini,
Mademoiselle Jeanne Lechiffre annonça la fin du temps imparti aux élèves pour faire les travaux.
Marie et Évelyne étaient bien embarrassées, mais elles n’étaient pas les seules !
En revanche, Richard et Nadia eurent la meilleure note et la meilleure appréciation !
Tout le reste de la classe se demandait pourquoi !
Nadia était bien contente, pour une fois qu’elle avait une bonne note dans une matière scientifique ! Mais cela, elle le devait à son cousin Richard !
Son cours terminé, Mademoiselle Jeanne rangea ses affaires et laissa la place à Monsieur Jacques Lalettre qui entrait en salle pour donner son cours d’anglais.
Il commença par des exercices de prononciation. Évelyne fut interrogée la première. Mais elle s’en sortit bien, sans trop de mal. De plus, Marie l’encouragea beaucoup.
Ensuite, ce fut Nadia qui fut interrogée. Elle aussi, elle parvint à s’en sortir, grâce aux encouragements de Richard. 
Tous les élèves furent interrogés, les uns après les autres. Puis, Monsieur Jacques donna une leçon de grammaire anglaise. Quand il l’eut terminée, il eut l’intention de donner quelques exercices aux élèves, cependant, il n’en eut pas le temps. Il songea alors qu’il pourrait les donner cet après-midi, puisqu’il avait encore une heure de cours avec cette classe.
La cloche sonna pour annoncer l’heure du déjeuner. Tous les élèves prirent leurs affaires et partirent au réfectoire. Nadia suivit Richard. Elle se fit servir juste après lui et lorsqu’il s’installa à une table, Nadia se mit avec lui.
De leur côté, Marie et Évelyne déjeunèrent ensemble. Le repas se déroula tranquillement, sans incident, mais tout le réfectoire était légèrement bruyant !

Nadia quitta le réfectoire en compagnie de Richard et ils partirent ensemble dans la cour, pour se détendre, avant la reprise des cours.
Marie et Évelyne finirent leur repas peu de temps après Richard et Nadia et se relaxèrent aussi.
Richard et Nadia qui étaient assis dans un coin, discutaient.
Nadia interrogea Richard :
– Dis-moi Richard, tu penses vraiment pouvoir trouver une solution au problème de Marie ? demanda Nadia.
– Je n’en suis pas vraiment sûr, mais il y a de fortes chances que ça puisse marcher ! répondit Richard.
– Qu’est-ce que c’est ta solution ? Moi, j’aimerais bien savoir ! annonça Nadia.
– Je te le dirai demain, après avoir fait mes contrôles, dit Richard.
– Tu ne pourrais pas me le dire maintenant ? questionna Nadia.
– Non ! Sinon, vous pourriez avoir de fausses espérances ! déclara Richard. Il faudrait que je fasse d’abord mes vérifications. Après, je pourrais peut-être vous proposer mon idée !
– C’est embêtant ça ! Si je comprends bien, ta solution n’est pas assurée à 100 % ? demanda Nadia.
– Effectivement, ce n’est pas assuré, mais je te l’ai dit, il y a de fortes chances. Et puis, je le sens ! affirma Richard.
– Alors, espérons que ça va marcher ! dit Nadia.
La cloche sonna la reprise des cours.
Comme prévu, Monsieur Jacques donna les exercices d’anglais, l’après-midi.
Toute la classe était silencieuse. Les élèves faisaient sérieusement leur travail. Aucun élève n’eut la moindre difficulté pour faire ces exercices.
Au bout de vingt minutes, Monsieur Jacques annonça la fin du temps accordé.
Il récupéra les copies et les rangea dans ses affaires. Puis, il fit écouter une leçon du livre d’anglais pour l’apprentissage auditif.
Quand la seconde heure d’anglais fut achevée, Monsieur Daniel Lefort, le professeur de sport, emmena la classe au gymnase.
L’entraînement commença avec du volley-ball. Quand Richard disputa un match, il fit preuve de beaucoup de performance. De telle manière que son équipe remporta la victoire !
Nadia était très impressionnée par les capacités de son cousin.
Quand ce fut le tour de Nadia de disputer un match, elle se mit avec Marie et Évelyne.
Son équipe remporta également la victoire, mais elle ne fit pas aussi bien que son cousin.
Ensuite, Monsieur Daniel emmena les élèves dehors pour les entraîner au triple saut et au saut en longueur.
Là aussi, Richard réalisa une grande performance.
La cloche sonna la fin de la journée.
Les élèves prirent leurs affaires et rentrèrent chez eux.
Richard, en quittant le lycée, prit son téléphone portable et appela sa mère. Il voulait la prévenir qu’il rentrerait un peu plus tard, car il voulait faire un tour dans les alentours pour faire ses vérifications. Madame Duhaut accorda cette demande à son fils.
À présent, Richard traversa le village et en sortit. Il essayait d’évaluer les distances des alentours par rapport au village. Pendant une demi-heure,
il fit ses évaluations, nota dans un carnet quelques observations,
jugea qu’il n’y avait pas de problème pour proposer son idée aux filles et enfin, il rentra chez lui.
Le lendemain matin, Monsieur Jacques donna un texte à étudier et à résumer pendant son cours de français. Marie et Évelyne avaient horreur
de faire des résumés. L’activité dura une demi-heure. Après, Monsieur Jacques récupéra le travail des élèves.
Puis, il donna un sujet d’expression écrite à faire, pendant une demi-heure également.
Ensuite, Mademoiselle Jeanne donna un cours de sciences physiques. Ce qui ne plut guère à Nadia.
La leçon était longue, et l’ennuyait beaucoup. Malgré tout, elle essaya de la comprendre.
Comme d’habitude, elle était perdue dans les exercices à faire.
Enfin, la cloche annonça l’heure du déjeuner.
Richard rejoignit Nadia et ils allèrent ensemble au réfectoire. En déjeunant, Richard dit à Nadia que maintenant, il pouvait lui annoncer quelle était sa solution, mais qu’il ne le ferait qu’après le repas. Il déjeuna tranquillement. Nadia trouvait qu’il mangeait un peu lentement. Le faisait-il exprès, ou n’était-ce qu’une impression ? Quand il eut terminé de manger, il quitta le réfectoire, calmement.
En compagnie de Nadia, il alla trouver Évelyne. Toutes les deux réunies, il leur dit qu’il avait fait ses vérifications, étudié les alentours et qu’il n’y avait aucun problème pour exposer son idée.
Évelyne et Nadia étaient tout ouïe, impatientes de savoir de quoi il s’agissait.
Mais Évelyne voulait qu’ils rejoignent d’abord leurs autres amies,
avant qu’il ne propose son éventuelle solution. À présent, que tout le monde était réuni, Richard pouvait parler !