lundi 8 février 2016

Chapitre 6

Chapitre 6
La promesse


Le lendemain matin, en arrivant à l’école, Marie vint trouver Richard afin de lui expliquer comment elle voulait faire connaissance avec lui. Alors qu’il l’écoutait très attentivement, Martin arriva. Il demanda à Marie si elle était vraiment décidée à passer plus de temps avec Richard. Elle rappela à Martin qu’elle l’avait promis à Nadia.
Malgré cet argument, Martin n’apprécia pas beaucoup la décision de Marie, il avait trop peur de la perdre. Il pensa qu’il pourrait en discuter avec Richard à l’heure du déjeuner. Enfin, les cours commencèrent avec Mademoiselle Jeanne et ses leçons de mathématiques.
Marie écoutait très bien Mademoiselle Jeanne, mais elle était un peu troublée par toutes les explications d’algèbre de cette dernière. Mais elle n’osa pas poser la moindre question à son professeur. Richard remarqua les troubles de Marie, et demanda à Mademoiselle Jeanne si elle pouvait arrêter son cours pendant un moment, en lui donnant les raisons de cette demande.
Après l’arrêt du cours, Richard interrogea Marie, pour savoir ce qu’elle ne comprenait pas.
Elle hésita pour répondre, même à Richard ! Nadia intervint dans l’affaire, et la rassura en lui disant qu’elle n’avait rien à craindre en répondant aux questions de Richard avec ou sans la présence de toute la classe.
Marie, toujours troublée, porta son regard sur Évelyne, comme pour lui demander son avis.
Évelyne fit un signe de la main pour l’inciter à répondre à ces questions.
Finalement, Marie se décida et répondit à Richard ce qu’elle trouvait un peu complexe ou ce qui était incompris. Mademoiselle Jeanne réexpliqua alors à Marie ce qui la troublait.
Malheureusement, cette seconde explication de sa part n’éclaircit pas plus l’esprit de Marie.
Richard prit la parole pour expliquer à Marie le tout, une troisième fois, mais de façon simplifiée.
Avec cette intervention, elle comprit enfin le cours de Mademoiselle Jeanne. Toutes les deux remercièrent Richard. Marie fit un sourire à Nadia, puis à Évelyne.
Mademoiselle Jeanne put reprendre son cours, le problème étant résolu. La matinée se termina sans le moindre autre incident.
La cloche sonna pour annoncer l’heure du repas. Les élèves prirent leurs affaires et partirent pour le réfectoire.
À table, Martin fut un peu ennuyé, car il souhaitait parler à Richard, comme il l’avait prévu. Mais Richard déjeunait en compagnie des amies de sa princesse. Il ne pouvait donc pas lui parler discrètement sur des sujets intimes et personnels. Il pensa qu’il pourrait encore lui parler après le déjeuner.
Pendant le repas, Richard discuta beaucoup avec Évelyne, Nadia et Julie. Cela lui prenait du temps.
Ainsi, Martin termina son repas bien avant Richard, qui avait déjeuné en compagnie de Marie.
Seulement, ils avaient mangé tous les deux dans le plus grand silence.
Ne faisant que se regarder l’un, l’autre, en gardant leurs sentiments amoureux cachés.
Martin observait Richard de sa place dans le réfectoire pour pouvoir l’aborder à la première occasion.
Enfin, Richard termina son repas. Il se leva en prenant son plateau pour le déposer comme tout le monde ! Dès que Martin vit cela, il fit de même et rejoignit celui qu’il avait
attendu si longtemps !
Ils allèrent ensemble dans la cour de récréation.
Martin lui révéla, ce qu’il éprouvait pour Marie et lui demanda de ne pas en faire trop, au risque de la séduire.
Mais Richard déclara à Martin qu’il savait déjà tout cela, et qu’il n’y avait pas de risque pour les sentiments de Marie. Il lui avoua qu’il ne désirait qu’obtenir l’amitié de Marie, et qu’il savait que pour gagner son coeur, c’était peine perdue.
Martin voulut savoir comment Richard pouvait être déjà au courant de tout cela. Il s’agissait de ses sentiments et ceux de Marie. Qui lui aurait dit comment se présentait la situation ?
Richard refusa de lui répondre concernant ces détails, il répondit seulement qu’il s’agissait d’une surprise pour Marie, de sa part et de ses amies.
Il ne lui en apprit pas plus. Cependant, il le rassura davantage, en lui disant qu’il ne perdrait certainement pas celle qu’il aime.
Quand ils finirent leur conversation, Martin s’en alla, tandis que Marie venait voir Richard, à son tour.
Elle le remercia encore, pour ce qu’il avait fait en classe, durant le cours de mathématiques.
Avec toute sa modestie et sa gentillesse, il lui répondit que ce qu’il avait fait, était peu de chose. Si elle avait besoin de lui, pour des sujets plus importants et plus sérieux, il serait toujours à sa disposition !
Pendant qu’elle discutait avec Richard afin de mieux le connaître, Évelyne, un peu plus loin, écoutait leur conversation avec beaucoup d’intérêt.
Les réponses de Richard surprirent beaucoup Marie, qui tout doucement, découvrit le caractère de celui-ci. Elle lui posa de nombreuses questions sur sa vie avant son installation au village de Féerie.
Dans la ville, où il avait vécu auparavant, la vie n’y était pas facile.
Mais cela ne l’avait pas empêché d’être un bon et gentil garçon.
C’était d’ailleurs pour cette raison que beaucoup de filles cherchaient à gagner son amitié ou même son coeur !
Étant intelligent, cela attirait encore plus les filles.
Malgré son succès, il n’en avait pas encore trouvé une à sa convenance, comme Marie. Mais il lui apprit que même s’ils avaient quelques points communs, tous les deux, il n’était pas fait pour elle. N’espérant qu’obtenir son amitié et également celle de Martin.
Marie lui apprit que la vie de Martin avait été assez semblable à la sienne, avant son installation à Féerie.
Ce week-end, elle avait appris beaucoup de choses sur Martin. Mais Marie fut intriguée, car comment Richard pouvait-il savoir qu’il n’y avait aucun risque pour qu’elle perde Martin ?
Évidemment, Richard ne put pas répondre à cette question.
Une fois de plus, Marie fut déçue de cette réponse.
Pendant ce temps, Évelyne qui écoutait discrètement tout ce que disait Richard, donna encore plus d’intérêt à ces paroles. Elle était cachée dans un coin, de façon à ce que Richard, très observateur, ne puisse la remarquer.
Il était bientôt l’heure de reprendre les cours, Marie laissa Richard, en le remerciant de lui avoir donné toutes ces précieuses informations.
En s’en allant, elle semblait un peu plus confiante à l’égard de celui-ci.
Évelyne guettait toujours Richard, de sa cachette.
Après cette longue conversation avec Marie, il se détendit pendant un moment, en attendant que les cours reprennent. Évelyne regardait le beau garçon se reposer, semblant ne pas vouloir sortir de son coin.
La cloche sonna, annonçant la reprise des cours.
Monsieur Jacques donna un cours de langue anglaise. Avec ses difficultés habituelles, Nadia posa encore des questions à son professeur. La grammaire anglaise, n’était pas sa tasse de thé.
Elle s’en sortait bien pour apprendre le vocabulaire et elle était bonne en prononciation.
Mais ce n’était vraiment pas le cas avec la grammaire !
Martin, étant nouveau dans cette école, fut surpris que Nadia puisse poser autant de questions au professeur. Monsieur Jacques la laissait parler, parce qu’il connaissait toutes ses difficultés.
Tout comme son cousin Richard.
À la fin de la journée, Monsieur Jacques donna les devoirs à faire et les élèves prirent leurs affaires pour rentrer chez eux.
À la sortie de l’école, Marie observa Nadia qui discutait avec son cousin. Elle l’entendit lui demander s’il pouvait l’aider ce soir à faire les devoirs d’anglais. Comme d’habitude, le jeune homme ne refusa pas d’aider sa cousine dans ses études.
Ensemble, Richard et Nadia se rendirent chez les Dupont. Marie les suivit pour savoir comment allait se passer la suite des événements.
Quand Madame Dupont vit Nadia rentrer en compagnie de Richard, elle comprit tout de suite que sa fille avait besoin d’aide pour faire ses devoirs d’école. En effet, à quelques exceptions près, il était rare qu’elle ramène son cousin à la maison pour d’autres raisons.
Marie arriva un peu plus tard chez les Dupont et frappa à la porte.
Madame Dupont ouvrit, et en voyant Marie à la porte, lui demanda la raison de sa venue à cette heure. La jeune fille lui répondit qu’elle avait entendu Nadia demander l’aide de Richard pour faire les devoirs de ce soir et qu’elle voulait se joindre à eux.
Madame Dupont la questionna, dans le but d’apprendre si Richard et Nadia étaient au courant de ce désir si soudain de sa part.
La réponse fut négative, mais elle lui annonça ce qu’elle souhaitait.
Se joindre à eux, dans le seul but, de découvrir comment Richard s’y prenait pour aider sa cousine à faire les devoirs. Et ainsi, faire un peu plus connaissance avec lui. Souhaitant également savoir si Richard était aussi formidable que le prétendait Nadia.
La jeune femme fit entrer Marie dans la maison et l’emmena auprès de Richard et de sa fille. Elle leur expliqua quelles étaient les intentions de Marie qui fut acceptée de bon coeur dans le petit groupe. Ils avaient à peine commencé à sortir leurs affaires pour faire les devoirs et les terminer le plus rapidement possible. Mais Nadia demanda à Marie de ne pas parler de tout cela à qui que ce soit, même pas à Martin ! C’était une seconde promesse que Nadia demandait à Marie ! Marie donna encore sa parole à Nadia. Mais Nadia la prévint que si elle ne tenait pas parole, elle serait aussitôt exclue du groupe. Marie accepta les conditions de son amie, puis elle s’installa dans la chambre.
Bien que Marie et Nadia soient de bonnes amies, la jeune fille découvrit pour la première fois, la chambre de son amie.
C’était une chambre bien rangée et coquette, bien féminine. Il s’y trouvait également des appareils en tous genres. Téléviseur, lecteur DVD, chaîne laser, caméscope et ordinateur portable. On y trouvait dans certains endroits des objets que Marie ne connaissait pas. Il y avait surtout beaucoup de livres, de DVD et de CD. Tous bien rangés sur des étagères.
Mais il n’était pas l’heure de visiter la maison de son amie. Les devoirs d’école étaient bien plus importants.
Nadia, assise à son bureau avec son cousin près d’elle, était prête à commencer les exercices d’anglais que Monsieur Jacques avait donné.
Marie s’approcha du petit groupe, curieuse de savoir comment le tout se déroulait, tandis que Madame Dupont se retira, en laissant les jeunes gens faire leurs devoirs ensemble.
Le premier exercice d’anglais posa déjà problème à Nadia, mais Marie ne le comprit pas très bien non plus. Elle se demanda si Martin serait capable de l’aider pour faire ces exercices.
Alors que le livre d’anglais de Nadia était ouvert, posé sur le bureau, Richard prit son cahier et reprit la leçon de la journée. Il expliqua aux deux jeunes filles en quoi consistait l’exercice. Ensuite, il le commença, tout en expliquant ses réponses aux premières questions. Puis il demanda à sa cousine, les réponses aux questions suivantes, en la contrôlant de très près et très sérieusement.
Les réponses de Nadia ne furent pas toutes exactes, il lui donna les bonnes réponses, en lui disant où elle s’était trompée.
Pour les dernières questions de ce premier exercice d’anglais, il questionna Marie pour savoir si elle avait compris ce qu’il avait expliqué, ainsi que la leçon de Monsieur Jacques.
Marie eut un peu de mal pour répondre aux questions. Comme Nadia, certaines de ses réponses étaient fausses. Mais elle finit par s’en sortir, avec l’aide de Richard.
Tous les exercices d’anglais se déroulèrent comme cela. Les deux jeunes filles essayaient de répondre aux questions après avoir écouté les explications de leur jeune professeur qui les corrigeait ensuite, en leur donnant des indications supplémentaires pour qu’elles comprennent
leurs erreurs, et surtout la leçon. Ensuite, ils passèrent aux exercices de mathématiques donnés par Mademoiselle Jeanne.
Ce qui ne plut guère à Nadia ni à Marie.
Richard expliqua une nouvelle fois la leçon de mathématiques aux deux jeunes filles, en prenant des exemples basés sur les premières questions des premiers exercices.
Comme il l’avait fait pour les exercices d’anglais, le premier exercice de mathématiques n’étant pas terminé, il interrogea d’abord sa cousine pour les questions suivantes.
Elle eut encore plus de difficultés pour répondre aux questions de l’exercice qu’il lui avait imposé.
Toutes ses réponses étaient erronées ! C’est seulement après qu’il eut donné les bonnes réponses, tout en s’expliquant, que Nadia comprit enfin la leçon.
L’exercice n’étant toujours pas fini, il posa les dernières questions à Marie qui avait suivi toutes les explications.
Ayant assez bien compris la leçon, la plupart des réponses de la jeune fille furent exactes, mais il y avait encore des erreurs.
Il donna les bonnes réponses à Marie, sur les questions où elle s’était trompée, en expliquant comme il l’avait fait avec sa cousine.
Après cela, Marie comprit entièrement la leçon, comme Nadia.
Pour les exercices suivants, les deux jeunes filles n’eurent aucune difficulté pour répondre, ayant parfaitement compris la leçon, grâce à l’enseignement de Richard.
Maintenant, les devoirs terminés, Marie remercia beaucoup Richard pour son aide, et à nouveau, fut encore plus confiante envers lui. Puis elle se retira et rentra chez elle.
Richard en fit autant, quittant la demeure des Dupont en disant « Au revoir » à sa tante et à sa cousine. Marie ne dit « Au revoir » qu’à Nadia qui l’avait accompagnée jusqu’à la porte d’entrée.
Richard et Marie firent un bout de chemin ensemble. Avant de se quitter, Marie lui dit :
      – À demain, Richard ! Je compte sur toi !
      – À demain, Marie ! Ne t’en fais pas, je serai là ! Il n’y a pas de raison pour que je sois absent.
      – Quand Nadia te redemandera de l’aider pour faire ses devoirs, est-ce que je pourrais encore me joindre à vous ?
      – Pour moi, pas de problème ! Il faudra simplement demander à ma cousine, si elle est d’accord pour que tu reviennes avec nous, chaque fois qu’elle me demandera mon aide pour faire les devoirs, après tout, tu fais partie du groupe.
      – Entendu, je le lui demanderai demain, avant que les cours ne commencent. Sinon, elle n’avait pas tort à ton sujet. Tu es bien différent de tous les autres garçons du village.
J’espère que cela continuera comme ça et que je ferai d’autres découvertes aussi positives à ton sujet.
Au revoir !
      – Au revoir, Marie !
Puis ils partirent chacun de leur côté.
Richard pensait que ses relations avec Marie pourraient s’améliorer jusqu’à devenir « amis », tous les deux. Les choses semblaient lui être avantageuses, c’était un bon début ! Mais cela se passera-t-il aussi bien avec Martin ? Martin qui ne faisait pas encore confiance à Richard ! Il avait trop peur de perdre sa chère Marie.
Rentré chez lui, Richard se rendit dans sa chambre et se reposa.
Pendant qu’il se détendait, sa mère entra dans la chambre et lui demanda s’il était encore allé aider sa cousine pour faire les devoirs, car il ne l’avait pas prévenue ! Comment cela s’était-il passé ?
Richard raconta à sa mère qu’aujourd’hui, Marie était entrée dans le groupe et qu’il avait fait les devoirs avec elle en supplément. Il révéla aussi les conditions que Nadia avait imposées à son amie.
Madame Duhaut s’étonna que Nadia puisse imposer de telles conditions !
Que Nadia veuille que son amie Marie soit exclue du groupe si jamais elle parlait de l’aide qu’il lui apportait ! Ne serait-ce pas un peu exagéré ?
Madame Duhaut dit à son fils qu’elle appellerait Nadia plus tard pour comprendre les raisons de sa nièce à vouloir de telles choses !
Ensuite, Richard continua son récit sur les événements qu’il y avait eus durant les devoirs.
D’après ce qu’il avait pu observer, Marie avait l’air d’avoir autant de difficultés que Nadia en sciences. Avant qu’elle ne lui demande, aujourd’hui, de l’aider à faire les devoirs, il ne savait pas comment elle s’en sortait. Mais à présent, cela n’avait plus aucune importance.
En la faisant travailler après Nadia et en suivant les explications qu’il avait données, elle avait assez bien su faire la fin des exercices.
Cela s’était passé plus ou moins comme cela, aussi bien pour les exercices d’anglais que pour les exercices de mathématiques. Marie paraissait s’intéresser autant à son aide que Nadia.
Et puis, en quittant la demeure de sa Tante Patricia, Marie lui avait bien dit « Au revoir » et elle comptait sur lui pour le voir demain. Ce qui était plutôt inattendu !
Alors que Richard et sa mère continuaient de discuter, Monsieur Duhaut rentra du travail avec l’estomac dans les talons ! Il appela sa femme et demanda si le repas était prêt.
Madame Duhaut, en regardant le réveil de son fils, vit qu’elle était très en retard pour la préparation du dîner ! D’abord, Richard était rentré assez tard, et après, pendant leur discussion, le temps avait nettement avancé !
Monsieur Duhaut fut très mécontent de ce retard ! Il était affamé, l’heure du repas était passée, mais rien n’avait été préparé :
      – Simone, peux-tu m’expliquer quelle est la raison de ce retard ? demanda Monsieur Duhaut.
      – Je suis désolée, Bernard ! Je n’ai pas tellement fait attention à l’heure ! Vois-tu, ce soir, il s’est passé tant de choses ! répondit Madame Duhaut.
      – Il s’est passé beaucoup de choses ? Était-ce des choses intéressantes ? Je suppose que oui ! Sinon cela ne t’aurait pas autant captivée, remarqua Monsieur Duhaut. Mais peux-tu me dire de quoi il s’agit ?
      – Excuse-moi, Bernard, mais si tu veux savoir tout ce qui s’est passé, interroge plutôt Richard ! Il en sait beaucoup plus que moi et si tu veux manger, il vaudrait mieux que j’aille préparer le dîner, au lieu de te raconter tout cela ! affirma Madame Duhaut.
Madame Duhaut partit dans la cuisine, et Monsieur Duhaut alla trouver son fils pour s’informer au sujet de ce qui s’était passé.
Richard expliqua à son père qu’il avait encore aidé Nadia à faire les devoirs, mais que ce soir, Marie était entrée dans le groupe. Il parla également des conditions que Nadia avait imposées à Marie. Avec tout cela, il avait complètement oublié de prévenir Maman ! Il a donc fait les devoirs avec Nadia et Marie chez Tante Patricia. Cela lui a pris du temps. Quand il est rentré à la maison, Maman s’était doutée de la raison pour laquelle il était rentré aussi tard ! Il était parti se détendre dans sa chambre. Plus tard, Maman était venue le trouver et l’avait interrogé
sur les événements qui avaient pu se produire durant les devoirs. Il lui avait raconté beaucoup de choses sur ce qui s’était produit chez Tante Patricia au sujet des devoirs, mais aussi sur les nouvelles relations qu’il avait obtenues avec Marie.
De nouvelles relations avec Marie ? Cela surprit Monsieur Duhaut.
Richard lui dit qu’il pensait que cela était un bon début pour qu’il puisse acquérir l’amitié de Marie. Tôt ou tard, il pensait pouvoir l’acquérir. Il en était même assez certain, avec toujours quelques doutes, mais peu.
Le récit de Richard intéressait également beaucoup son père. Monsieur Duhaut ne prêtait plus aucune attention à ce qui se passait autour de lui, à part le récit de son fils.
Enfin, Madame Duhaut qui s’était dépêchée pour préparer le dîner, appela son mari et son fils pour manger. Ils arrêtèrent donc leur discussion et se rendirent dans la salle à manger.
Ils y trouvèrent de beaux plats qui sentaient très bon. Madame Duhaut avait fait preuve de beaucoup de talent. Elle était en retard pour la préparation du dîner par rapport à l’heure. Elle s’était beaucoup dépêchée car son mari avait très faim et le résultat était saisissant.
Toute la famille se mit à table et mangea. La qualité des plats ouvrit l’appétit de Richard.
Quant à son père qui avait oublié sa faim en écoutant le récit de son fils, il retrouva son appétit en mangeant les plats que sa femme lui avait cuisinés.
Tout le monde était parfaitement satisfait du dîner de ce soir, même s’il avait été cuisiné assez tardivement.
Durant le repas, Richard poursuivit son récit en y ajoutant des détails dont il n’avait pas encore parlé.
Le dessert fut servi et le dîner put prendre fin. Pour digérer Richard partit dans sa chambre. Son père s’installa dans le fauteuil du salon et sa mère s’assit sur le canapé pour faire de même.
Alors qu’il digérait, Richard regarda l’heure. Il était tard ! Il alla se laver les dents, puis se relaxa un peu en écoutant de la musique avant de se coucher.
Endormi, il rêva des relations qu’il avait obtenues avec Marie. Jour après jour, elle suivrait tous les conseils de sa cousine Nadia. Ainsi ils s’entendraient tout doucement, de mieux en mieux !
En l’aidant à faire les devoirs, Marie l’apprécierait davantage et comme ses amies, elle se mettrait à l’admirer !
En classe, par groupe de trois aux travaux pratiques de sciences physiques ou naturelles, elle se joindrait à lui et Nadia. Avec son aide, elle obtiendrait de bonnes notes comme Nadia.
Pour comprendre les leçons des matières scientifiques, ce serait beaucoup plus facile pour elle qu’avec un être anonyme qui à ce sujet n’était pas dans son rêve.
Au fur et à mesure qu’il passerait davantage du temps avec elle, qu’ils discuteraient ensemble, les choses s’amélioreraient.
Tout cela avancerait très lentement, mais dans son rêve il aurait quand même gagné l’amitié de Marie. Bien qu’il lui faille attendre assez longtemps !
Elle aurait découvert l’amour de Martin et ne craindrait donc plus de le perdre à cause de son amitié. Ils pourraient alors faire certaines choses ensemble sans le moindre problème.
Subitement, son rêve prit fin ! Mais il ne se réveilla pas et un autre rêve débuta.
Il se promenait dans le bois enchanté et y vit la fée Rose à qui il devait la rencontre de Marie et Martin.
La fée lui faisait visiter son bois qui était largement plus grand qu’il n’en avait l’air.
Pendant son sommeil, il découvrait des choses fantastiques, merveilleuses, insoupçonnées.
Avec la fée, il continuait sa visite. Dans le bois, il y avait énormément de choses et d’êtres magiques. Elle l’emmenait même à un champ de plantes magiques. En outre, il y avait d’autres endroits qui étaient bâtis avec des pierres et des métaux précieux.
Apparemment, la fée Rose était très riche ! Mais à quoi pouvait lui servir tout cet argent ?
Puis elle ramenait son invité à la merveilleuse clairière et elle lui adressait la parole :
      – Écoute-moi bien, Richard ! Cette nuit, je suis entrée dans ton sommeil et dans tes rêves parce que très bientôt, tu devras à nouveau intervenir, car Marie et Martin vont avoir de graves ennuis ! Bien sûr, je serai là pour t’aider, mais toi aussi, tu devras agir pour les sortir de ce mauvais pas, annonça la fée Rose.
      – Il va falloir que j’agisse ? Mais que pourrais-je faire ? Je ne suis pas un magicien, remarqua Richard.
      – Tu es suffisamment intelligent pour pouvoir t’en sortir. Tu sauras très bien ce qu’il faudra faire ! affirma la fée Rose.
      – Mais pourquoi faut-il que ce soit moi qui les sorte de cet embarras ? demanda Richard.
      – Parce que tu es celui qui sera le plus doué pour ce genre d’affaire ! répondit la fée.
      – Pourtant je n’ai encore jamais fait quoi que ce soit de semblable ! dit Richard.
      – Oh si ! Tu as souvent résolu ce genre d’affaires et puis cette fois, tu auras mon aide en plus, affirma la fée. Tu as protégé ta cousine contre des voyous lorsque tu as retrouvé Nadia ! Tu as eu l’idée d’emmener Évelyne et Nadia dans mon bois, après l’avoir étudié, pour résoudre les tourments de Marie.
      – Oui ! Mais il s’agissait de choses que j’avais déjà étudiées ! Tandis que cette fois, je ne sais encore rien de l’affaire qui embarrassera Marie et Martin ! répliqua Richard.
      – Tu auras tout le temps qu’il te faudra pour étudier le problème,
annonça la fée. Fais-moi confiance comme tu l’as toujours fait.
      – Bon, d’accord ! Je vous fais confiance, mais je ne pense pas vraiment pouvoir régler ce problème sans vous, répondit Richard.
Ne t’inquiète pas, tout se passera très bien, rassura la fée Rose. Le second rêve de Richard prit fin à son tour et il plongea dans un sommeil profond, sans rêve.
À partir de ce moment, son esprit fut au repos complet. Plus rien ne troubla son sommeil.
Il dormit comme cela pendant environ une heure et demie.
Reposé, il se réveilla et il songea au rêve qu’il venait de faire.
Était-ce sérieux ou n’était-ce qu’un simple rêve ? Il y réfléchit longuement au lit. Mais il n’aboutit à rien. Cela commençait à le perturber.
Que pouvait-il arriver à Marie et Martin ?
Il se creusait la tête, couché dans son lit, dans le noir et le silence.
C’était vraiment difficile de trouver une réponse à un tel problème !
Et même s’il avait l’aide de la fée Rose, comment pourrait-il intervenir ou étudier l’affaire ?
Ces pensées le tracassaient tellement qu’il en perdit son calme.
Soudain, ses yeux se fermèrent tout seuls et il s’endormit à nouveau, sans avoir sommeil !
Qu’arrivait-il ? Il s’était pourtant bien reposé ! D’où venait ce sommeil si étrange ?
Ensuite, en dormant, il vit le lycée devant lui. Il entrait dans l’établissement et passait de classe en classe, comme s’il était en train de visiter l’école. Le temps s’écoulait et les élèves arrivaient dans leur salle respective, comme tous les matins.
Cependant, cette fois-ci, ils étaient tous un peu bruyants, lors de leur arrivée ! Il retraversait les classes qui étaient toutes très bruyantes, jusqu’à sa propre classe. Etrange, Monsieur Jacques donnait son cours à sa classe qui était plutôt calme et tranquille, comparée aux autres.
Serait-ce une information qu’il viendrait d’obtenir ? Il ressortait de la salle et traversait le couloir. Plus loin, il y avait le directeur qui arrivait.
Était-ce une seconde information qu’on lui aurait donnée pour répondre à toutes ses questions ? Il voyait Monsieur Ledroit avancer jusqu’à sa salle de classe et y entrer.
Puis il n’y eut plus rien.
Tout ce qu’il venait de voir, qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ?
Cela avait forcément une signification, une explication ! Mais laquelle ?
Et comment avait-il pu voir tout cela ? Et pourquoi ?
Cette nuit était pleine de mystère ! Ce sommeil étrange continuait sans incident.
Il était toujours endormi. Il ne se produisait plus rien, mais il ne se réveillait pas non plus. Par contre, ce léger sommeil calmait son esprit et ses pensées. Et cela le détendait, ce qui fut agréable !
Toute sa tension nerveuse s’envola, pour laisser la place au calme et à la tranquillité.
En revenant, le calme et la tranquillité chassèrent toutes les questions qu’il se posait. Il les mit de côté.

Enfin, le jour se leva ! Richard dormit quelques heures de plus. Tout à coup, son réveil sonna, ce qui le sortit de ce sommeil mystérieux. Mais cela ne le brusqua nullement. Il put donc se lever calmement et en pleine forme !

Chapitre 5

Chapitre 5
Les révélations de Nadia


Soudain, on entendit un bruit de pas. C’était Nadia qui venait au salon pour se joindre au groupe.
Elle s’installa confortablement dans un fauteuil et écoutait ce que sa mère et Marie se racontaient. Pour le moment, elle était totalement silencieuse, elle ne disait pas le moindre mot. N’écoutant que ce que sa mère et Marie se disaient.
La conversation se poursuivait. La mère de Nadia répondait aux questions que lui posait Marie. Madame Dupont continuait à apprendre à Marie tout ce qu’elle savait sur Richard, pour essayer de lui faire comprendre qu’il était quelqu’un de bien. Mais, Marie ne semblait pas être convaincue de toutes les paroles de Madame Dupont qui avantageaient Richard.
Malgré cela, Nadia restait toujours silencieuse et ne contredisait jamais sa mère. Elle ne rouspétait pas, ne faisait aucune remarque. Elle avait simplement l’air d’attendre quelque chose, mais quoi ?
Tout ce que disait Madame Dupont, à propos de Richard, ne semblait pas convaincre Martin non plus.
Que faire pour les persuader tous les deux de la gentillesse et de la valeur de Richard ?
Toutes les tentatives de Madame Dupont semblaient être complètement vaines.
Elle fit davantage d’efforts, en apprenant à Marie, ce qu’elle savait encore de lui.
Mais, apparemment, tout cela ne servait à rien, rien du tout ! Cela ne changeait absolument rien à l’opinion de Martin et Marie à l’égard de Richard.
Madame Dupont avait l’impression de ne rien avoir appris à Marie ni à Martin.
Finalement, elle fut désespérée et cessa la conversation.
C’est alors que Nadia entra en scène. Elle avait l’air de vouloir prendre la parole pour dire des choses très importantes.
Madame Dupont, Martin et Marie s’en aperçurent parce que Nadia commençait à changer d’attitude. Elle était toujours silencieuse, mais regardait tout le monde étrangement.
De son fauteuil, elle se redressa un peu, puis se mit à sourire, en regardant sa mère.
Madame Dupont ne comprenait rien sur ce qui était en train de se passer.
Elle se posait de nombreuses questions qui demeuraient sans réponse.
De leur côté, Martin et Marie qui ne comprenaient pas plus que Madame Dupont, attendirent la suite des événements, dans l’espoir de pouvoir saisir ce que manigançait leur amie.
Nadia se mit plus à son aise dans son fauteuil. Pour cela, en prenant tout son temps, elle changea encore de position, jusqu’à trouver la meilleure, pour pouvoir discuter confortablement, sans être dérangée ou interrompue par quelque chose de désagréable.
Il semblait qu’elle était en train de se prendre pour quelqu’un de très important.
Richard ne portait pas beaucoup d’attention à l’attitude de sa cousine Nadia. Il avait même l’air de savoir ce qu’elle faisait.
Il restait tranquillement dans son fauteuil, silencieux lui aussi.
Ayant l’air d’attendre que Nadia commence cette nouvelle discussion, entre elle et Marie.
S’agissait-il encore d’une conversation le concernant ? Tout cela était bien étrange !
Martin et Marie s’interrogeaient sur ce que manigançait Nadia, mais ils attendaient !
Elle les fit attendre encore pendant un moment. Cela commençait à les énerver de devoir patienter aussi longtemps, dans un silence complet.
Elle remarqua l’énervement de Martin et Marie. En revanche, elle se dit que s’ils avaient eu la patience d’attendre jusque-là, cela signifiait que ce qu’elle avait à dire les intéressait.
Elle sortit enfin de son silence et prit la parole :
      – Alors, Marie ! Tu ne fais pas confiance à mon cousin ? Avec tout ce que t’a dit ma mère, tu n’es pas convaincue de sa gentillesse ? Ni toi, ni Martin ?
Eh bien, je vais te dire ce qu’il a fait pour moi ! Ce qu’il pourrait très bien te faire, j’en suis sûre et certaine !
Bien qu’il ait le même âge que nous, il s’est conduit comme un vrai grand frère protecteur à mon égard.
Alors que nous étions en vacances, mes parents et moi, par le plus grand des hasards, nous sommes arrivés dans la ville où il habitait avant. Je me promenais tranquillement dans un charmant quartier. Quand soudain, une bande de mauvais garçons s’en est pris à moi ! Ils étaient vraiment ennuyants ! Ils me draguaient sans relâche, sans arrêt ! Ils m’énervaient de plus en plus.
Les parents de Richard lui avaient déjà parlé de moi et ils lui avaient déjà montré des photos de moi ! C’était une chance ! Car il est justement passé dans le coin, en aidant ses parents à faire leurs courses.
Dès qu’il m’a vue et reconnue, il s’est interposé entre ces casse-pieds et moi. Il me défendit contre eux. Ils étaient cinq, et lui, il était tout seul. Et pourtant, il n’avait pas peur d’eux. Il leur a dit très fermement de me laisser tranquille. Ils ont continué leur cirque, mais grâce à sa
persévérance, ces malappris en ont eu assez et sont partis.
D’ailleurs, ils semblaient se connaître.
Une fois ces voyous partis, il a commencé par me demander si je m’appelais bien « Nadia Dupont ». J’avais très peur de lui, en ce temps-là, surtout avec ce qui venait de se passer, j’ai acquiescé d’un signe de la tête, il m’a alors révélé que si c’était le cas, il était donc mon cousin. Cette révélation m’a surprise au plus haut point. Il m’a rassurée, en me disant qu’il ne me ferait aucun mal et m’a demandé de le suivre.
Nous sommes allés chez lui. Sa mère, en ouvrant la porte, pensa d’abord qu’il ramenait une nouvelle copine à la maison. Elle m’a accueillie très chaleureusement.
Elle a même servi le thé et m’a offert quelques pâtisseries. Quelques instants se sont écoulés. Avant de m’adresser la parole, elle a rangé les achats que Richard avait rapportés.
En s’approchant de moi, elle m’a reconnue à son tour. Elle s’est présentée et m’a présenté Richard, comme étant effectivement mon cousin. Elle m’a montré des photos qu’elle avait de moi, que sa soeur, ma mère, lui avait envoyées. Elle avait même des photos de moi, étant petite et en compagnie de Richard ! On se connaissait donc déjà, tous les deux.
Quand ma mère a appris ce qui s’était passé et que sa soeur habitait dans cette ville, c’est elle qui leur a demandé de venir s’installer au village de Féerie.
Depuis que Richard est arrivé ici, je m’en sors beaucoup mieux dans mes études.
Parce qu’il est toujours prêt à venir m’expliquer ce que je ne comprends pas dans les leçons.
Surtout en mathématiques !
Je peux également me promener, faire mes courses, me relaxer dans tout le village, sans être importunée par un garçon quelconque du village que je ne connaîtrais pas.
Ils ont tous trop peur d’avoir des ennuis avec lui ! J’ai son entière protection, et il peut m’apporter toute son aide sur divers sujets. Pas de problème !
Jusqu’ici, chaque fois que j’ai eu besoin de lui, il a toujours trouvé une solution à mon ennui.
C’est pour cette raison qu’il a toute ma confiance ! Après tout, c’est un membre de ma famille ! Non ?
      – Il a vraiment fait tout ça pour toi, ma chère ? demanda Marie.
C’est plutôt incroyable, j’ai du mal à croire ça !
      – Passe un peu plus de temps avec lui, et un peu moins avec Martin.
Tu changeras très vite d’avis. Comme te l’a dit ma mère, tu découvriras des choses de sa part que tu n’aurais même pas imaginées !
      – Bon, très bien ! Je vais essayer de faire connaissance avec lui. C’est promis !
Cependant s’il m’arrive malheur, ou si j’ai des ennuis à cause de lui, je t’en tiendrai responsable !
      − Aucun danger ! Évelyne et les autres m’ont dit la même chose. Et pourtant, depuis qu’elles commencent à découvrir quel genre de garçon il est, elles lui font de plus en plus confiance. Elles commencent même à l’admirer.

Martin et Marie n’en croyaient pas leurs oreilles. Comment un simple cousin pouvait-il faire autant de choses pour sa cousine avec autant d’amabilité, de bonne volonté ? Était-ce la vérité ou était-ce un mensonge ? Le seul moyen pour le savoir était de faire ce que Nadia avait demandé à Marie. De plus, en tant qu’amie de Nadia, elle lui faisait confiance et s’était donc soumise à son désir. Elle se remémorait ce qu’elle avait vu et vécu dans le bois enchanté, grâce à lui et pensait donc, à présent, que cela valait toujours la peine d’essayer.
Si ses autres amies en étaient arrivées jusqu’à l’admirer, pourquoi pas elle ?
Elle lui promit de voir Richard et de discuter avec lui, de passer également moins de temps avec son cher Martin et si besoin était, de demander l’aide de Richard.
Une fois que les choses furent arrangées entre les deux amies, Marie rentra chez elle avec Martin.
Richard, lui, retourna à sa demeure.
Marie voulait savoir ce que ses parents pensaient de Richard. Selon eux, elle et lui pourraient devenir de bons amis.
Pourquoi croyaient-ils cela ? Perturbée, elle voulut apprendre tout ce que ses parents savaient de lui pour avoir une telle opinion.
Quand Martin et Marie arrivèrent chez la famille Lafleur, Marie présenta Martin à ses parents, puis elle aborda, sans attendre, l’affaire entre elle et Richard.
Ses parents lui demandèrent ce qu’elle voulait savoir de lui, et comment elle pouvait être au courant de la participation de Richard à propos de sa rencontre avec Martin.
Marie raconta alors sa promenade dans le bois enchanté, et sa rencontre avec Mademoiselle Rose, qui lui avait donc appris tout ce qu’elle savait actuellement sur les préparatifs de sa rencontre avec Martin. Bien que tout cela fût encore très vague pour elle.
À ce sujet, elle voulait en savoir davantage, mais ses parents lui répondirent qu’elle n’avait pas le droit d’en savoir plus, car sinon, tout ce que ses amies et Richard avaient fait ne représenterait plus un cadeau.
Tout ce que Marie apprit de ses parents fut peu. Ils savaient seulement que Richard avait eu les meilleures idées et les solutions pour résoudre un problème très embarrassant. Voilà la raison qui les incitait à penser que Richard et Marie pourraient être de bons amis. Mais quel pouvait bien être ce problème si délicat ?
Malheureusement pour elle, elle n’apprit rien de plus, de leur part.
Mais cela était suffisant pour qu’elle se décide à faire plus confiance à Richard, ainsi qu’à tenir la promesse qu’elle avait faite à son amie Nadia.
Marie et Martin poursuivaient la journée ensemble dans la chambre de Marie.
Ils discutaient beaucoup de Richard et de ce que leur avait révélé Nadia.
Martin avait toujours des doutes sur la bonne volonté de Richard.
Et puis, comment avait-il pu chasser cinq voyous, en étant tout seul ?
Aidait-il vraiment sa cousine à faire les devoirs de mathématiques et lui expliquer les leçons ? Il n’était pas un professeur de sciences ! Martin demanda alors l’avis de Marie à ce sujet :
      – Franchement, dis-moi ce que tu penses de ce que Nadia nous a dit !
Tout ce qu’elle a révélé semble tellement incroyable ! affirma Martin.
      – C’est vrai que tout cela est invraisemblable ! J’ai moi-même des doutes à ce sujet.
Mais, Nadia est mon amie depuis bien des années ! Alors, je lui fais quand même confiance ! Après tout, nous pourrions très bien aboutir à un très bon résultat ! D’autre part, Nadia a bien fait la remarque que Richard était un membre de sa famille, non ? répondit Marie.
      – Si je comprends bien, tu es prête à tenter le coup ? demanda Martin.
      – Oui ! Et il y a également l’opinion de mes parents ! Jusqu’ici, ils avaient toujours pensé que je ne me ferais jamais d’ami avec les garçons du village. Alors pourquoi auraient-ils changé si subitement d’avis, s’il n’y avait rien de particulier ? Ou tout simplement parce que Richard fait partie de la famille de Nadia ? Ils doivent forcément avoir une raison qu’ils n’ont pas voulu nous révéler. D’ailleurs, ils l’ont dit eux-mêmes, tout à l’heure, qu’il y avait plein de choses qu’ils ne pouvaient pas nous révéler, dit Marie. Pourquoi ? Je n’en sais rien ! Mais certainement important !
      – Et tu penses que c’est suffisant pour faire confiance à ce Richard ?
Moi, j’ai des soupçons au sujet de ce que Nadia nous a dit ! J’ai même du mal à croire quelque chose de semblable, annonça Martin.
      – Dois-je comprendre que tu ne fais pas confiance à mes parents et à mes amies ? demanda Marie.
      – Non ! Ce n’est pas que je ne fais pas confiance à tes parents ou à tes amies ! Mais cette histoire qu’a racontée ton amie Nadia est si difficile à croire ! Je n’arrive pas à m’y faire ! C’est trop dur pour moi ! expliqua Martin.
      – Y a-t-il quelque chose qui pourrait te faire changer d’avis ? Bien sûr, je ne suis pas encore certaine de l’authenticité de cette affaire. Mais j’aimerais vérifier, car je fais confiance à mes parents et à Nadia ! Et puis, comment pourrions-nous le savoir s’il s’agit d’un mensonge ou de la vérité, si nous ne faisons rien ? questionna Marie.
− Tu as peut-être raison, remarqua Martin. Nous devrions peut-être essayer !

Ensuite, ils discutèrent de leurs nouveaux professeurs : Mademoiselle Lacarte et Monsieur Lecrayon. Ils commencèrent avec Mademoiselle Lacarte. Pour l’instant, tous les deux se méfiaient encore de leur nouveau professeur d’Histoire et de géographie.
Dissimulait-elle quelque chose dans son attitude ? Ce n’était pas évident à déduire ! Combien de temps leur faudra-t-il encore pour la connaître correctement et la juger ?
Était-elle gentille ou sévère ? Professeur efficace ou nul ? Beaucoup de questions se posaient au sujet de Mademoiselle Lacarte. Apparemment, leurs camarades de classe ne semblaient pas l’apprécier !
Ce qui était un mauvais point pour Mademoiselle Lacarte. Un très mauvais commencement pour obtenir de bonnes relations avec les élèves.
Mais il fallait quand même remarquer qu’ils n’avaient encore eu que deux cours avec elle ! Un cours d’Histoire et un cours de géographie.
Ultérieurement, montrera-t-elle un meilleur aspect à la vue de ses élèves ?
Pourra-t-il y en avoir qui l’apprécieraient et d’autres pas ?
Ou bien tous les élèves l’aimeraient comme Monsieur Jacques !
En tout cas, Marie et Martin avaient la même opinion à son sujet.
Et Monsieur Lecrayon ? Quel effet faisait-il sur eux et leurs camarades de classe ?
Bien qu’ils n’aient eu qu’un seul cours avec lui, tout le monde paraissait avoir aimé sa leçon de dessin. Avait-il plus de chances que Mademoiselle Lacarte pour bien s’entendre avec ses nouveaux élèves ?
Les mêmes questions se posaient sur lui qu’avec Mademoiselle Lacarte !
Mais d’autres questions se posaient en comparaison avec Mademoiselle Lacarte. Surtout que Monsieur Lecrayon avait l’air de faire meilleur effet sur les élèves que sa collègue.
Tandis que Marie et Martin poursuivaient leur discussion, Madame Lafleur monta dans la chambre de Marie. Elle frappa à la porte que Marie avait fermée. Puis apprenant qui était à la porte de sa chambre, Marie laissa sa mère entrer. Que voulait-elle ? :
      – Bonsoir, ma chérie ! Alors, est-ce que tout se passe bien ? demanda Madame Lafleur.
      – Oui ! Tout se passe très bien. Pourquoi cette question, Maman ? répondit Marie.
      – Parce qu’il commence un peu à se faire tard ! Et ton père et moi proposons à Martin de passer la nuit ici et de dîner avec nous, annonça Madame Lafleur.
      – Dîner et dormir chez vous, Madame ? Ce soir ? questionna Martin.
      – Oui, mon garçon ! Ce soir ! Bien entendu, il faudra que tu préviennes tes parents et aussi leur demander s’ils sont d’accord, affirma Madame Lafleur.
      – Je ne sais pas si j’aurais leur permission, mais nous pouvons toujours essayer, dit Martin.
      – Alors, passe-leur un coup de fil, suggéra Madame Lafleur.
      – Puis-je utiliser le vôtre ? Je n’ai pas apporté mon téléphone portable, dit Martin.
      – Oui, mais seulement pour prévenir tes parents et leur demander
leur autorisation, répondit Madame Lafleur.
      – Très bien ! Merci beaucoup, Madame Lafleur, annonça Martin avec reconnaissance.

Martin partit donc téléphoner à ses parents. Il eut l’autorisation de dîner et de passer la nuit chez la famille Lafleur sans problème. En annonçant cela à Marie, cette dernière en fut ravie, ainsi que sa mère !
Il était dix-huit heures passé, Madame Lafleur alla préparer le repas.
Avec l’aide de Marie, Monsieur Lafleur prépara la table. Et ils attendirent tous les deux dans le salon avec Martin.
Monsieur Lafleur questionna Martin sur le type de vie que l’on passait dans la ville où il habitait avant de venir à Féerie. Martin expliqua que c’était un genre de vie assez dure. Dans cette ville, la vie n’y était pas facile. On ne pouvait pas faire confiance à n’importe qui sans le
connaître. Se faire des amis n’était pas évident. Était-ce pour cette raison qu’il se méfiait autant de Richard, demanda Marie. Martin répondit que c’était un peu pour cela. Sachant que Richard venait d’une autre ville et qu’il ne connaissait pas encore beaucoup le genre de vie à Féerie. Cela ne faisait même pas une semaine qu’il était là ! Il y avait également vu des choses si particulières ! Monsieur Lafleur lui conseilla de ne pas se fier aux apparences, car la vie à Féerie serait beaucoup plus facile qu’il ne pourrait le croire. Monsieur Lafleur demanda à Martin, quelle était la raison de son installation à Féerie. Il répondit qu’il ne le savait pas.
Il y avait quelques jours, ses parents avaient pris cette décision, mais pourquoi ? Il n’en savait rien !
Comment ont-ils trouvé la maison à Féerie ? Il n’en savait rien non plus !
C’était arrivé comme cela, d’un seul coup ! De tout cela, ses parents ne lui avaient rien dit !
Par cette réponse, Monsieur Lafleur pensait savoir quelle était la réponse. Cela semblait même être évident !
Il s’agissait tout simplement de l’oeuvre de la fée Rose !
Enfin, le dîner fut prêt. Tout le monde se mit à table. Les plats que Madame Lafleur avait cuisinés, dégageaient une odeur appétissante.
Cela mit Martin en appétit !
Monsieur Lafleur mangeait en continuant sa discussion avec Martin.
De son côté, ce dernier voulut savoir où Madame Lafleur avait appris à cuisiner, car il n’avait encore jamais mangé quelque chose d’aussi bon.
Ce compliment flatta Madame Lafleur et elle partit chercher la suite du repas qu’elle avait laissée dans la cuisine.
C’était quelque chose de nouveau pour Martin. Il n’avait jamais été aussi bien traité par des gens qu’il connaissait à peine, pas plus que par les parents des quelques amis qu’il avait eus dans l’ancienne ville où il habitait au préalable.
On ne l’avait même pas encore invité à une fête quelconque, même pas à un anniversaire !
Même les filles n’y étaient pas très sympathiques ou très jolies !
Quand le repas fut terminé, Martin parla davantage de cette ville où la vie était si difficile.
Monsieur Lafleur demanda à Martin le nom de la ville. Il répondit qu’il s’agissait de la ville de « Saint Tremble le Manoir ».
La ville de « Saint Tremble le Manoir » ? s’écria Monsieur Lafleur !
Il apprit à Martin qu’il avait eu de la famille qui s’était installée là-bas.
Mais la vie y était tellement difficile, comme l’avait dit Martin, qu’au bout d’un an et demi, les membres de sa famille n’en purent plus et ils ont rapidement décidé de déménager.
Monsieur Lafleur avait reçu d’eux de nombreuses lettres où ils lui avaient décrit la vie dans cette horrible ville.
Soudain, l’horloge sonna les vingt-trois heures ! Il était temps de préparer les couvertures et le matelas de Martin dans la chambre de Marie pour qu’ils puissent dormir ensemble.
Madame Lafleur s’en occupa pendant que Marie et Martin se lavèrent les dents.
Puis il fallait bien aller se coucher ! Vu qu’il n’avait pas apporté de bagages, Martin eut deux possibilités :
      – Soit dormir tout habillé.
      – Soit dormir en sous-vêtements.
Martin préféra dormir en sous-vêtements, car il y serait plus à l’aise et dans la chambre de Marie il faisait suffisamment chaud.
Ayant passé une longue soirée ensemble, ils s’endormirent rapidement.
Étant dans la même chambre, cette nuit-là, ils rêvèrent tous les deux de moments encore plus sentimentaux et amoureux que les autres nuits.
Des moments merveilleux qu’ils passeraient ensemble.
Ils rêvèrent également de moments extraordinaires qu’ils vivraient toujours ensemble.
Cette nuit, dans leur sommeil il y eut beaucoup de sentiment, d’amour et de merveilleux.
Le lendemain, lorsque le réveil de Marie sonna, ils se réveillèrent petit à petit, avant d’aller prendre le petit-déjeuner.
Madame Lafleur qui était déjà levée, leur demanda s’ils avaient passé une bonne nuit.
Non, ils n’avaient pas passé une bonne nuit ! Ils avaient passé une merveilleuse nuit !
Puis ils sortirent ensemble se promener.
Par hasard, ils rencontrèrent Évelyne qui se promenait aussi. Marie alla la trouver et Martin la suivit. Marie appela son amie :
      – Évelyne ! Ohé ! Évelyne ! appela Marie.
      – Hein ? Ah, c’est toi, Marie ! Qu’est-ce que tu veux ? demanda Évelyne.
      – Hier, Nadia m’a beaucoup parlé de Richard ! Sincèrement, qu’est-ce que tu penses de lui, Évelyne ? Tout ce que Nadia m’a dit sur lui, est tellement incroyable ! répondit Marie.
      – Je ne sais pas ce que Nadia t’a dit hier, mais d’après ce que j’ai vu, il s’agirait de quelqu’un de bien ! affirma Évelyne.
      – Tu penses vraiment que ce serait quelqu’un de bien ? demanda Marie.
      – Oui, il y a quelques jours, nous avons fait pas mal de choses intéressantes avec lui, répondit Évelyne.
      – Vous avez fait des choses avec lui ? Intéressantes ? Pourquoi vous ne m’avez pas demandé de me joindre à vous ? questionna Marie.
      – Parce que quand nous avons fait cela avec lui, tu étais occupée ! Et puis nous ne pouvions pas faire ces choses-là avec toi ! affirma Évelyne.
      – Pourquoi ne pouviez-vous pas faire ces choses avec Marie ? demanda Martin.
      – C’est un secret ! dit Évelyne.
      – Un secret ? questionna Martin.
      – Oui ! Parfaitement ! répondit Évelyne.
      – Est-ce que tu pourrais nous en dire davantage ? demanda Marie.
      – Non ! C’est impossible ! Sinon, ce ne serait plus un secret ! expliqua Évelyne.
      – Tu ne peux vraiment pas ? questionna Marie.
      – Non ! Je ne peux pas ! Mais je pourrais peut-être répondre à certaines de tes questions concernant Richard, si tu veux ! Mais je ne sais pas beaucoup de choses sur lui, répondit Évelyne.
      – Alors dans ce cas, je te remercie pour ce que tu m’as appris. Mais si tu n’en sais pas davantage sur lui, cela ne m’intéresse pas, annonça Marie. Au revoir !
− Au revoir, Marie ! A la prochaine ! dit Évelyne.

Marie et Martin s’en allèrent et poursuivirent leur promenade, déçus de cette petite conversation qu’ils avaient eue avec Évelyne.
Plus loin, ils rencontrèrent Julie et la questionnèrent au sujet de Richard. Malheureusement, elle ne savait rien de lui. Ce qui décevait encore plus Marie. Comment pourra-t-elle se renseigner sur Richard, étant assurée qu’on lui dise la vérité et qu’on ne lui cache rien ?
Martin préféra laisser cette affaire pour le moment et profiter au mieux de leur petite promenade matinale. Ayant tout leur temps, Martin emmena Marie chez lui pour la présenter à son tour à ses parents.
En entrant dans la demeure des Laurier, les parents de Martin l’accueillirent très aimablement.
Comme leur fils, ils n’étaient pas habitués à parler à des gens corrects et aimables. Cette rencontre avec Marie leur fit une impression nouvelle.
Par cet accueil et cette attitude de la part des parents de Martin à son égard, Marie les aimait déjà beaucoup.
Pour la remercier d’avoir invité Martin à dîner et à passer la nuit chez elle, les parents de Martin invitèrent aussi Marie à déjeuner. Sans se douter que l’idée d’invitation venait des parents de Marie.
Elle accepta cette invitation sans hésiter. La mère de Martin conseilla à Marie de prévenir ses parents qu’elle déjeunerait chez eux, aujourd’hui.
Marie suivit le conseil de Madame Laurier et malgré la faible distance qu’il y avait entre chez elle et la demeure des Laurier, elle décrocha le téléphone.
Madame Lafleur donna son accord à Marie. Elle put donc déjeuner chez Martin, comme il avait dîné chez elle, hier soir.
Martin avait beaucoup apprécié la cuisine de Madame Lafleur, Marie apprécia celle de Madame Laurier.
Martin raconta d’ailleurs à ses parents le dîner auquel il avait été convié. Son récit intéressait beaucoup sa mère, plus qu’à son père.
Après le déjeuner, ils discutèrent tous ensemble pour faire connaissance.
De plus, Martin avait déjà parlé de Marie à ses parents qui voulaient en savoir davantage sur elle, comme Marie qui voulait en savoir plus sur Richard, mais aussi sur Martin. En revanche, elle ne le montrait pas !
Elle discutait avec eux, apprenait des choses à leur sujet, sur leur vie, mais on ne se rendait pas compte que cela l’intéressait.
Marie et Martin avaient eu un bon déjeuner, puis ils eurent un bon repos. Dans la chambre de Martin, ils s’amusaient comme ils le pouvaient.
Par hasard, Marie trouva les affaires d’école de Martin. Les devoirs ! Il fallait penser à faire les devoirs ! Depuis la veille, ils ne s’étaient qu’amusés !
Il était temps de commencer à les faire. Martin donna quelques feuilles de brouillon à Marie et ils les firent ensemble. On pouvait dire que Martin était bien cultivé, mais il avait encore des choses à apprendre :
      – Si nous commencions par les sciences physiques, proposa Marie. J’aimerais commencer par là ! Je ne suis pas douée pour les sciences et je voudrais en finir au plus vite avec ça.
      – D’accord, nous commençons avec la physique, répondit Martin.
      – Est-ce que tu es bon en sciences physiques ? demanda Marie.
      – Assez ! Enfin, on peut dire que j’ai un niveau correct ! affirma Martin.
      – Tu penses pouvoir faire les exercices de sciences physiques ? questionna Marie.
      – Oui, bien sûr ! Pourquoi ? Tu n’y arriverais pas, toi ? dit Martin.
      – Toute seule, je ne le pense pas, répondit Marie.
      – Ne t’inquiète pas ! Je saurai très bien te donner un petit coup de main, annonça Martin.
− Alors, commençons les devoirs de physique, dit Marie.

Ils se mirent donc à les commencer ensemble, dans la chambre de Martin. Bien qu’il ait un bon niveau, Martin avait du mal pour expliquer les exercices à Marie. C’était quelque chose qu’il n’avait encore jamais fait ! Surtout, avec le faible niveau de Marie, cela lui donna encore plus de fil à retordre !
Quelques heures plus tard, quand tous les devoirs furent finis, Martin montra à Marie ses talents d’artiste. Il était doué en dessin-peinture et en musique.
Il joua un petit air de violon à Marie. Il fit même un joli portrait d’elle.
Les talents d’artiste de Martin plurent considérablement à Marie.
Maintenant, pour Marie, il était l’heure de rentrer. Ils se dirent « Au revoir » et Marie rentra chez elle avec les feuilles de brouillon des devoirs qu’elle avait faits avec Martin.
Rentrée à la maison et retournée dans sa chambre, elle recopia le tout dans ses cahiers.
La nuit tombée, dans sa chambre, Marie rejeta un coup d’oeil sur la leçon de sciences physiques que Martin lui avait expliquée avec tant de mal ! Sa révision terminée, elle alla se laver les dents et se coucha, en pensant à nouveau à Richard et à ce qu’elle avait promis à Nadia.
À cause de cela, elle passa une nuit bien agitée ! Ce qui n’était pas le cas pour Martin